L'électricité existe depuis les débuts de l'univers qui est composé, selon des principes physiques, de « matière ». Son histoire vue par les hommes remonte aux débuts de l'humanité, car l'électricité est partout présente, très discrète la majorité du temps. Elle se manifeste parfois de manière très spectaculaire et brutale : par exemple sous forme d'éclairs associés au tonnerre et à des destructions.
Sa théorisation et sa compréhension sont relativement récentes, au regard de sa très longue période sans application puis de sa relativement longue période avec des applications empiriques, usages habituels imaginés par les hommes dans leur Univers observable.
La liaison entre la notion de ce qui est potentiel qui est étudié dans toutes les sciences comme ce qui est virtuel et l'apparition du concept scientifique purement pour l' électricité de différence de potentiel établissant un changement physique émerge à la fin du xviiie siècle en même temps que l'étude de l'électricité statique.
L'électricité et le magnétisme étaient considérés comme des phénomènes physiques sans lien jusqu'à leur association avec la théorisation de l'électromagnétisme au xixe siècle. Utilisée dès le départ pour véhiculer des signaux (communication), elle devient une énergie (éclairage, mise en mouvement et déplacements). Dès lors la démarche de développement de l'électricité utilisable vient de la prépondérance du savoir-faire établi, et principalement entre la mécanique et la chimie.
Au passage du xixe siècle au xxe siècle les correspondances de l'électricité avec la lumière sont abordées. Les notions d'insécabilité pour la valeur électrique (le minimum de charge) ainsi que pour la valeur lumineuse minimum de la lumière sont établies. Et une différentiation par la masse (inerte) est posée entre l'électricité et la lumière qui est insensible aux forces électromagnétiques alors que sa vitesse (dans le vide) est associable. On théorise mathématiquement en fonction du besoin applicatif avec les valeurs constantes et des fonctions (complexes) trouvées selon les limites applicatives reconnues; Celles-ci vont, sans dénaturer l'électricité, de l’extrêmement petit à son contraire qui est l'immensité du réel.
La nature de l'électricité, selon la discussion établie avant la première moitié du xxe siècle est totalement posée pour une « charge électrique négative » mais dans la pratique à partir de la seconde moitié du xxe siècle sa qualité essentielle c'est d'être ondulatoire ou particulaire, c'est un choix imposé par l’usage recherché. L'usage peut être très banal ou bien très spécialisé dans la recherche et le choix du modèle théorique (des lois applicables et constantes) est fait dépendamment de l'onde ou de la particule. Au début du xxe siècle, lorsqu'il s'agit de traitement de signaux, l'électricité devient l' électronique ayant la même nature fondamentale qu'elle; Et leurs histoires divergent pleinement avec le traitement informatique des données numérisées, elles se rejoignent à partir du troisième tiers du xxe siècle pour les moyens d'abord relatifs aux transports, puis pleinement au xxie siècle jusques à la sphère domestique.
L'électricité est devenue totalement incontournable depuis le milieu du xxe siècle, sa connaissance utilise des notions abstraites pour arriver à des buts concrets en applications diverses, et a un fort impact dans des domaines qui vont de l'Économie d'un pays à la psychologie de l'individu dans les sociétés du xxie siècle.
Les tentatives et réussites technologiques des hommes pour comprendre de façon plus ou moins idéale selon les mentalités et les époques, pour contrôler aussi bien dans son aspect individuel que public, pour utiliser en société et rationaliser selon des ententes économiques globales ce transmetteur physique d'énergie et d'informations en constituent l'histoire.